Qu’est-ce qu’il est beau cet animal aux yeux bleus et au regard perçant ! Tout le monde aimerait en posséder un, mais vit-on dans les conditions requises pour son bon développement ? N’oublions pas que le husky de Sibérie est très bon pour tirer les traineaux. Ainsi, lui apporter de l’amour est indispensable, certes, mais est-ce que son bien-être s’arrête là ? Voyons cela ensemble !

Les caractéristiques du Husky de Sibérie

Souple et élégant, le husky de Sibérie fait partie des chiens de race moyenne. Au bout de sa tête arrondie, le museau va en s’allongeant. Sa truffe reste de taille « normale ». Ses beaux yeux bleus sont en forme d’amande, tirant sur l’oblique. La queue ne tombe pas entre les postérieurs, ni sur le dos.

Elle ne s’enroule pas non plus et termine ce corps particulièrement musclé et droit. Les oreilles semblent bien petites par rapport au reste de sa taille. De forme triangulaire, elles sont très proches l’une de l’autre et bien dressées. On peut les voir aussi poilues que ce qu’elles sont pointues. Nous ne pouvons pas dire que le husky de Sibérie soit multicolore, mais nous dirons que diverses couleurs composent son pelage.

Ainsi, il est noir, comme blanc, comme marron. Ses poils ne sont pas très longs, laissant deviner son corps longiligne, droit et particulièrement musclé. La taille moyenne des mâles est de 54 à 60 cm, tandis que celle de la femelle est comprise entre 50 et 56 cm.

Origine

La légende dit que le husky de Sibérie serait né de l’histoire d’amour entre la lune et un chien. Cette nouvelle « progéniture » a des allures de loup avec une queue en forme de croissant de lune. Au début du XXe siècle, le husky a été présenté aux courses « All Alaska Sweepstake ». Ses prouesses ont été très vite reconnues. Elles ont été confirmées en 1925 lors de l’épidémie de diphtérie qui s’abat sur l’Alaska.

Grâce à lui, l’antidote a pu être administré aux habitants du village de None. C’est ainsi que la race du husky a été reconnue officiellement en 1930 par l’American Kennel Club. En France, cette reconnaissance arrivera plus tard, elle aura lieu en 1970. Le husky sera ensuite rattaché, en 1992, au club « Réunion d’Amateurs de Samoyèdes et Chiens Nordiques ».

Caractère de ce chien de race

Bon vivant, le husky est un chien toujours content. Il ne connaît pas l’agressivité, ce trait de caractère ne lui appartient pas. Il sait jouer avec les adultes et les grands enfants, mais ne s’approchent pas des tout-petits. « Ce n’est pas sa tasse de thé » ! Il sait être compétitif pour les courses de traineaux, mais restent un très bon chien de compagnie pour les gens qui apprécient la ressemblance avec le loup. Aucun danger n’est couru pour ses maîtres et ses proches.

Cette masse de poils n’apprécie pas la vie en intérieur. Il a besoin d’espaces pour se défouler. Très indépendant, il vaque à ses occupations journalières et sait prendre du plaisir lors de promenades extérieures en votre compagnie.

Conditions de vie

Si vous le laissez courir dans votre jardin, les clôtures doivent être fiables. Le husky de Sibérie doit pouvoir faire de l’exercice tous les jours, l’ennui n’est pas dans son planning. Il vous faudra faire attention à ne pas le mettre en contact avec des volailles ou des rongeurs, son instinct sauvage risquerait de prendre le dessus.

De plus, il faudra vous mettre au sport, ce chien affectionnant tout particulièrement les sorties en vélo ou en jogging. Bien que le husky soit calme, tout en étant joueur, il supporte très mal la solitude. De ce fait, vous constaterez qu’il a des tendances de fugueur et n’hésitera pas à partir rejoindre ses montagnes si l’occasion s’en présente.

Sa santé

Il est très robuste. Son poil lui permet de résister aux températures, mêmes les plus basses. Son pelage, thermorégulateur, est un excellent remède pour ne pas souffrir des degrés trop élevés. L’espérance de vie moyenne du husky sibérien est de 13 ans, mais il peut aussi aller jusqu’à 15 ans. Bien que les problèmes de santé soient rares chez le husky de Sibérie, il faut tout de même contrôler sa vue régulièrement. En effet, la tare oculaire est une perte de vision progressive qui survient à partir de six ans. Soignable, il faut la prendre à temps. De plus, la dysphasie est une pathologie qui touche les hanches.

Ces deux maladies sont génétiques. Il faut donc se renseigner sur les parents et grands-parents du husky que vous souhaitez. Grâce à un dépistage effectué, ces maladies ont nettement diminuées. Il en reste tout de même quelques cas. Comme tous les chiens, celui-ci n’est pas épargné par les tiques et les puces. Il vous faudra donc le surveiller, ces parasites n’étant pas facilement décelables à l’œil nu, du fait du pelage épais.

Dressage

Il se passera très bien, à partir du moment où vous êtes intransigeant. Pourquoi ? Parce qu’il est de caractère têtu et saura très vite vous dominer. Les ordres de base doivent lui être appris très tôt. Un espace bien à lui doit lui être réservé aussi.

Vous l’habituerez à rester tout seul, en commençant par une dizaine ou une vingtaine de minutes par jour. Il vous « boudera », mais vous ne devez pas céder. Il faut, au contraire, le féliciter. Un dressage entrepris tout petit vous conduira à beaucoup de satisfactions plus tard.

Quelques conseils

Le husky de Sibérie a besoin d’amour, mais il n’a pas besoin que l’on gâtifie sur son sort. Il faut le considérer, comme un être à part entière, tout en le maintenant à son rôle d’animal !

Image par Tanya50 de Pixabay

Catégories : Races de chien

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